Ensemble folklorique « Alegria dos Emigrantes » et Samir Aouad

ALEGRIA DOS EMIGRANTES

Au Portugal, à la fin du XIXème siècle, les us et coutumes folkloriques traditionnels spécifiques à chaque province ont subi  les conséquences d’un exode rural des populations, qui a entrainé l’uniformisation des pratiques et inventé des tenues traditionnelles pour plaire aux touristes.

En 1974, dès la fin de la dictature, le pays a voulu retrouver ses racines. 

Des groupes de « folkloristes » ont parcouru les différentes régions à la recherche des traditions enfouies dans le cœur des anciens et constitué des registres aujourd’hui centralisés à la Fédération du Folklore Portugais (FPP) dont le siège est à Arcozelo.

L’ensemble « Alegria dos emigrantes », composé de musiciens, chanteurs et danseurs, représente le folklore portugais authentique de la région de Leiria (Centre du Portugal). 

Créé en 1968, il s’efforce de maintenir la qualité ethnographique du folklore de sa région dans toutes les représentations : les costumes sont ceux que portaient leurs ancêtres dans cette région à la fin du XIXème siècle. Les chants, les danses et les musiques sont aussi de cette époque.

 SAMIR  AOUAD

Lauréat du Grand Conservatoire de Musique de Casablanca (1er Prix avec félicitations du jury), Samir Ouad est aussi Chef d’Orchestre de musique arabe pour l’Association « les Luths du Monde ».

Sur toutes les scènes où il se produit, il s’efforce de transmettre comment au cours du temps et de ses voyages, le Oud tel qu’on le connait aujourd’hui, a permis d’influencer le luth occidental, les luths européens et plus encore surprenant, la guitare.

A la tête de son propre projet, il dévoile des poèmes musicaux multiculturels, empreints de traditions, de jazz et de modernité.

Sa pratique du oud témoigne d’un parcours riche, influencé par les cultures arabes, ottomanes ou andalouses et par la vie, les rencontres, les séparations ….

Avec Olivier Besson au saxophone et Rémi Allain à la contrebasse, il livre un répertoire de compositions originales sous la forme d’un « journal intime ». Un univers profondément humain, mélancolique et envoûtant.